20 juillet 1944 20 juillet 2016.
Il y a 72 ans, il est mort pour la France lors de la bataille de la libération de Paris.
Pour mémoire, un peu d'histoire :
(extrait d'un article signé par Jean Morawski et publié dans la version en ligne du journal "L'humanité", humanité.fr en date du 25.8.2003)
"[Soulignons] aussi le rôle tenu dans la bataille de Paris par les personnels des hôpitaux ; on en parle assez rarement :
'En août 44, dans les hôpitaux, deux grandes organisations coordonnent
l'activité des médecins. Le Service de santé zone nord (...) et le Comité
national des médecins français. Une commission permanente centralise les
diverses branches de l'activité de l'Assistance publique. Le professeur
Leibovici coordonne l'ensemble de la région parisienne. (...) À la Salpêtrière,
on soigne avec le concours du professeur Henri Mondor et on participe aux
combats. Des armes sont prises aux Allemands à la Pitié. (...) À l'Hôtel-Dieu,
au service du professeur Brocq, les équipes se relaient toutes les six heures,
opérant en permanence. Le 20 août, le personnel, avec l'aide des FTP, occupe la
direction générale de l'Assistance publique et reçoit le nouveau directeur.'
Parmi les morts d'avant ces combats, Charles Martini, dit Picpus, étudiant en médecine, abattu le 20 juillet 1944, à
Sully-Morland, par un soldat allemand que, quelques jours auparavant, il
s'était contenté de désarmer, lui laissant la vie sauve. Picpus, vingt-sept
ans, était né en Corse. Il ne fut pas le seul salarié du secteur de la santé à
donner sa vie pour libérer Paris."
[note s_cl : Charles était le petit-fils de Charles Martini et Marie Joséphine Lucchini, il était le neveu de Filicina, Jules et Angèle. Il est enterré à Aullène. Voilà l'information donnée par son cousin André : "Charles Martini est mobilisé dans les services de santé des armées en 1940, il est fait prisonnier à Dunkerque et est rapatrié pour raison de santé après un an de captivité. Il est l'un des premiers docteurs à entrer dans les FTP avec le surnom de "Maréchal". En mai 1944 il participe à l'attaque du secrétariat des universités pour s'emparer des listes de recensement de la classe 1943. En juin, il défonce en plein jour la vitrine de la librairie allemande du Bd St-Michel. Lors d'une opération il doit maîtriser un soldat allemand sans éveiller l'attention, c'est ce soldat qui le reconnaît quelques jours plus tard sur le quai Henry IV et l'abat."]
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