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mercredi 11 novembre 2020

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > 1iére guerre mondiale > Fête armistice du 11 novembre 1918.

En ce jour de la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918; une pensée émue pour les poilus de nos villages morts au champ d'honneur durant ce terrible conflit 1914 - 1918.



 


samedi 11 novembre 2017

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Armistice 11 novembre 1918.

En 1953, a lieu l'inauguration du cimetière militaire à Esnes-en-Argonne (Meuse) où reposent de nombreux corses, dont quelques uns d'Aullène et Monacia d'Aullène, morts pour la France lors de cette grande bataille de "Verdun", pendant plusieurs mois de l'année 1916. Monsieur Claude ERIGNAC, sous-Préfet de Verdun, représentait l’état Français.





vendredi 11 novembre 2016

11-Novembre


Le 11 novembre 1918 à 5 h 15 les alliés et les parlementaires allemands signaient le quatrième et dernier armistice de la Seconde Guerre mondiale.

Les trois autres armistices furent signés le 29 septembre 1918 avec la Bulgarie, le 30 octobre 1918 avec l'empire ottoman et le 3 novembre 1918 avec l'Autriche-Hongrie.

samedi 16 novembre 2013

[Nouvelles] Aullène. Fêtes de l'Armistice 14-18. Hommage à Tomasini Joseph Marie.

Pour terminer ce cycle du souvenir des Fêtes de l'armistice du 11 novembre 1918 qui commémore la fin de la grande guerre et rend hommage à tous les " Poilus " qui sont Morts au cours de ce désastreux conflit , avec émotion je publie ici, ce brillant historique et hommage de Jackie POGGIOLI, en l'Honneur du soldat  TOMASINI Joseph Marie, fusillé et réhabilité lors de la première guerre mondiale.




Novembre 2013.
Le visage et la médaille…du Fusillé.

Joseph Tomasini, marié à Arminia Lovichi, n’avait que 21 ans mais déjà deux enfants en bas âge quand il a été mobilisé en août 1914. Incorporé dans le fameux 173e, il s’est distingué par sa bravoure lors des premiers combats dans lesquels ce Régiment a été engagé, à Dieuze et Mogneville notamment.
Le 10 septembre 14, il est blessé, entre Couvonges et Vassincourt. Après un examen sommaire, réalisé…la nuit dans une grange mal éclairée, le médecin-chef Cathoire l’accuse de mutilation volontaire. Ce subterfuge dramatique avait fait son apparition sur le Front après les débuts très meurtriers de la Guerre et un tel chef d’inculpation, assimilé à un abandon de poste devant l’ennemi, était passible de la peine de mort. A l’instar de Tomasini, quatre autres corses, blessés en même temps que lui, ont été dénoncés comme des mutilés volontaires par le même praticien : il s’agit de Jean-Martin Giovannangeli, Xavier Padovani, François Lupetti et Jules Arrio.
Cette Affaire a lieu dans un climat de corsophobie virulente, dénoncé notamment par le Colonel Chatillon, Commandant du 173e. Dans un rapport rédigé le 24 août 14, cet officier continental évoque les injures, humiliations et mesures discriminatoires à l’encontre des soldats de son Régiment, stigmatisés publiquement par certains gradés comme étant « tous des lâches qu’il faudrait tous fusiller ! » (sic) Ces diatribes suivent l’échec sanglant de la première Offensive française de Lorraine, due à des erreurs de l’Etat-Major mais attribué par ce même Commandement aux troupes méridionales du XVe Corps, dont le 173e était une des composantes. Les régiments du Sud, dont le sang a pourtant coulé à flots, sont alors présentés  par certains militaires, journalistes et Sénateurs de Droite comme…indolents, et accusés d’avoir battu en retraite de façon éhontée devant l’ennemi!
C’est dans ce contexte de mise au pilori collective que Joseph Tomasini et ses camarades sont désignés comme coupables, forcément coupables, et traduits en Conseil de guerre, à Fromeréville, le 18 septembre 14. Condamné à mort ce jour-là, notre paisanu est fusillé dès le lendemain matin, en même temps que le provençal Auguste Odde.
Quelques jours plus tard,  le chirurgien-major Robert Proust, qui s’avère être le frère du célèbre romancier, opère Jules Arrio, l’un des autres protagonistes corses de ce dossier, et lui retire du corps des éclats d’obus allemand! Il informe alors sa hiérarchie des preuves formelles invalidant l’accusation de mutilation volontaire à son encontre. La condamnation d’Arrio est suspendue et la procédure enclenchée va aboutir à la révision du procès de ce soldat et de ses coïnculpés, victimes de l’examen sommaire et criminel de Cathoire. C’est bien trop tard pour Tomasini et Odde mais leur Affaire va au moins faire avancer le débat sur l’arbitraire de la Justice Militaire et  devenir emblématique : c’est l’une des premières « bavures » des Conseils de Guerre officiellement reconnues par l’Armée  et le pouvoir civil.
Le jugement définitif réhabilitant Tomasini et ses camarades est prononcé le 12 septembre 1918 par la Cour de Cassation. Versés enfin au dossier, les témoignages de plusieurs officiers, qui n’avaient même pas été recueillis lors du procès, mettent en exergue le comportement très valeureux de Joseph Tomasini sur le Front. Il sera décoré à titre posthume de la médaille militaire et de la Croix de Guerre, comme en atteste le document ci-joint, retrouvé par son petit-fils Jean-Marie. Les enfants du fusillé, Jean et Josette, seront reconnus pupilles de la Nation. Sa veuve obtiendra une pension. Une délégation officielle conduite par le chef d’escadron de Gendarmerie de Sartène viendra en février 1919 à Monacia présenter publiquement les excuses de l’Etat à sa famille et à la Municipalité.
La dépouille du jeune soldat, vraisemblablement tué et inhumé à Béthelainville, ne sera pas en revanche rapatriée en Corse, contrairement à celle de son compagnon d’infortune Auguste Odde, ramené dans son village en 1922. Malgré une enquête approfondie, sa sépulture s’avère aujourd’hui introuvable, comme celle de l’autre fusillé corse réhabilité, Joseph Gabrielli. Tomasini ne pourra jamais reposer dans sa terre natale, à l’inverse de Sylvestre Marchetti et François Guidicelli, deux soldats passés par les armes dont les corps ont été ramenés dans l’île. 
Si aucune photographie de Joseph Tomasini n’a pour l’heure été retrouvée, son portrait -méconnu- a toutefois une visibilité spectaculaire et symbolique à Aullène : le visage du Poilu surmontant le Monument aux Morts de notre village… est le sien! Le maître d’œuvre de ce monument, le Capitaine Joseph Lucchini, mon grand-père, avait en effet tenu à ce qu’il en soit ainsi. Il avait lui-même réalisé de mémoire son portrait sur une esquisse du projet qui a servi fidèlement de modèle au sculpteur. Il avait même dûment prévu de graver une inscription -qui elle n’a pas été possible à l’époque- précisant que le Monument était dédié à la mémoire de Tomasini et  rappelant son injuste condamnation.  Ces faits sont attestés par un document manuscrit, daté de 1919 et conservé dans nos archives familiales.
Le Monument aux Morts de notre village, de style par ailleurs très… militariste, est le seul du pays à arborer le visage d’un Fusillé! Cette représentation atypique, tout comme notre Fontaine de la Liberté et notre Temple, témoignent du profil décidément singulier d’Aullène à travers l’Histoire.
                                                                      Jackie Poggioli.





mardi 12 novembre 2013

lundi 11 novembre 2013

[Nouvelles] Aullène. Fêtes de l'Armistice 14-18.

Le 11 novembre 1918, Le Petit Bastiais, informait que :......



samedi 9 novembre 2013

[Nouvelles] Aullène. Fêtes de l'Armistice 14-18.

Dans quelques jours, la France va fêter la fin des hostilités de la guerre 1914 1918.
Très modestement, voici quelques documents qui concernent cette douloureuse période.
Pour aujourd'hui, la première page du quotidien Le Colombo du 11 novembre 1918 qui annonce la capitulation de l'Allemagne.