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vendredi 27 mars 2020

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Mairie > Justice > Enquête fraude électorale.

En 1901, le code criminel, n'a pas l'indulgence du code pénal que nous connaissons.
Un Juge d'instruction du Tribunal de Sartène, diligente une enquête pour fraude électorale à la suite d'une élection. Ce magistrat ordonne l'arrestation et la conduite au dépôt de la prison de Sartène, des mis en cause par mandat d'arrêt avec incarcération immédiate jusqu’à nouvel ordre...




mardi 10 décembre 2019

[Nouvelles] Monacia d'Aullène > Ecole > 1878 Location maison famille CHIARONI.


Le 21 mars 1878
Par acte sous seing privé entre Mr Antoine François MAESTRATI, Maire, représentant la commune de Monacia d’Aullène, et Mr Jacques LOVICHI, de cette même commune, tuteur des enfants mineurs CHIARONI, il a été établi un bail de location de la maison appartenant aux enfants CHIARONI, pour une durée de 6 ans.
Le montant du loyer payable par trimestre est fixé à 100 francs par an.
L’usage de cette maison située quartier « Fontana » est destiné pour l’instruction publique primaire des filles.
Elle est équipée d’une salle de classe au 1ier étage, du logement de l’institutrice au 2é étage, et au rez de chaussée, une cuisine.
Le rectorat, soucieux du bien être de l’institutrice demande que des travaux soient effectués dans la maison par le propriétaire. (Agrandissement d’une fenêtre de la salle de classe, et abattre des cloisons qui séparent la grande salle de classe. De plus, fournir un jardin à l’institutrice.






mercredi 27 novembre 2019

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Ecole > Josué Baciocchi, Instituteur en 1849.


Le 02 août 1849, Monsieur Josué Baciocchi, instituteur au hameau de Monacia commune d’Aullène, s’adresse par courrier à Monsieur le Préfet du département de la Corse pour se plaindre du comportement intolérable des membres du conseil municipal et de son maire à son égard et surtout de l’école de Monacia et de ses élèves.
Son important différend qui manifestement l’exaspère porte sur le fait que l’école du hameau de Monacia, où il est affecté, n’est pas équipée du moindre mobilier. Ni table, ni bancs, ni tableau. En fait, la salle est « toute nue ».
Pour argumenter son propos, par comparaison, il fait savoir que l’école d’Aullène est équipée de six bancs et d’un tableau, alors qu’il y a « peu d’élèves » !  Il ajoute ; » pourtant le conseil municipal d’Aullène a voté une subvention de cent francs pour un mobilier dont il n’a pas besoin ! »  Tout cela parce que le hameau de Monacia éclipse la commune d’Aullène. (!?)
Monsieur l’Instituteur s’en remet « au père de toutes les communes du département » pour remédier à l’injustice flagrante que subit l’école de Monacia. Il implore donc Monsieur le Préfet de ne pas approuver la délibération du conseil municipal d’Aullène afin que la somme de cent francs qui a été votée puisse servir à l’école de Monacia.
De nombreux courriers seront alors échangés, entre le Préfet de la Corse, le sous-préfet de Sartène, la mairie d’Aullène et Monsieur l’instituteur Baciocchi.

Le 11 août 1849, Mr le Préfet de Corse communique à Mr le sous-préfet de Sartène, la requête de Mr Baciocchi, instituteur, et demande à être informé de la suite de cette procédure.
Le 27 août 1849, Mr le sous-préfet, répond au Préfet qu’il n’a aucune information de la part du maire d’Aullène, et il suggère à son chef hiérarchique de diviser la somme allouée à l’école d’Aullène pour moitié à l’école de Monacia.
Le 28 août 1849, nouvelle lettre de Mr le sous-préfet de Sartène, qui fait savoir le refus catégorique d’une nouvelle délibération par le conseil municipal d’Aullène pour du mobilier destiné à l’école de Monacia.
S’ensuit, un courrier (non daté) entre la mairie d’Aullène et la préfecture pour dénoncer le caractère litigieux de la demande de l’Instituteur, mettant en doute sa probité et son prestige (sic) et qu’en conclusion suite aux propos erronés de Mr Baciocchi, il n’y a pas lieu de délibérer pour l’école de Monacia.
Le 29 octobre 1849, Mr Baciocchi, répond à Mr le Préfet et s’explique sur les allégations de Mr le Maire qui manifestement sont interprétées en sa défaveur. Pour justifier sa bonne foi, il produit des attestations de Mr le Recteur et du desservant ( ?) et les raisons objectives de la désertification de son école pendant cinq mois de l’année en raison de la transhumance de sa population et du climat insalubre l’été.
Le 25 janvier 1850, Mr le sous-préfet, précise à Mr le Préfet, que du mobilier sera livré prochainement à l’école de Monacia, en raison de la commande à exécuter approuvée par les soins de Préfet et adressée à Mr le Maire d’Aullène (?!)
Le 28 mars 1851, le sous-préfet, informe par courrier le Préfet, de la réception d’une lettre émanant de Mr le Maire d’Aullène, qui fait savoir que le mobilier de l’école de Monacia, n’a pu être confectionné en raison du manque de fond de la caisse municipale (???).

En conclusion, comment cette triste histoire s’est elle terminée ? En l’absence d’archives, il est difficile d’affirmer une quelconque solution…
Finalement, la création en 1863 de la commune de Monacia, détachée de sa tutelle Aullènoise, aura au moins permis de ne plus partager ce genre de difficulté et d’apaiser les esprits et certaines tensions administratives.
(Ci joints quelques extraits des correspondances..)





dimanche 15 septembre 2019

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Mort pour la France > Antoine François LUCCHINI.

Jour pour jour,
Il y a tout juste cent ans,

15 septembre 1919       15 septembre 2019.

Il est Mort pour la France.

LUCCHINI Antoine François.
né le 14 janvier 1893 à Monacia d'Aullène.
fils d'Antoine Marie et de Marie Françoise Colombani.

Dés 1911, il s'engage au 5éme dépôt de la flotte des équipages.
Durant toute la durée de la guerre, il sera affecté à bord d'un sous marin en qualité de Quartier Maitre.

Alors qu'il patrouillait en Mer Salonique, le sous marin a été torpillé par un navire allemand.
Antoine François, a eu la chance de s'en réchapper et surtout de rejoindre à la nage la terre.
Démobilisé et réformé, il est décédé à son domicile à Aullène. 

C'était le frère de Jean Lucchini, mort pour la France le 23.10.1918.






lundi 19 août 2019

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Mort pour la France > Antoine SINONCELLI.

19 août 1919       19 août 2019.

Jour pour jour,
Il y tout juste cent ans.
Il est MORT pour la FRANCE.

SINONCELLI Antoine, né le 26.11.1894 à Aullène.
Fils de Joseph Jacques Vincent et de Marie Lucie Panzani.
Célibataire, il était âgé de 25 ans.

Sergent fourrier au 31 Régiment d'Infanterie.
Il décède à l'hôpital à Paris-20éme le 19.08.1919 des suites de ses blessures de guerre.
Il résidait alors chez ses parents rue du Fg Saint-Denis à Paris-10éme.

Le 02.06.1915, suite à un violent bombardement, il porte secours à des officiers ensevelis dans un abri.
Il est blessé en septembre 1916 dans la somme.
En mars 1917, il est cité à l'ordre de son régiment.
Il est titulaire de la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Son registre militaire se trouve aux archives de Paris 4eme bureau.

Bien que manifestement MORT pour la FRANCE, cette mention ne figure pas sur son acte de naissance, ni sur son acte de décès !  Sans doute, ses parents n'ont pas sollicité cette mesure par jugement du Tribunal d'instance de leur domicile ?
A noter que son acte de décès enregistré à la mairie du 20éme, a été également transcrit à la mairie du 10éme Arrdt de Paris.

Il n'a pas été enregistré dans le marbre des monuments d'Aullène et de Monacia.

Registre matricule archives de Paris.


 Acte naissance mairie d'Aullène.
 Acte décès mairie du 20ème arrdt.
 Acte de transcription mairie du 10éme arrdt.


mercredi 24 juillet 2019

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Monument aux Morts > Restauration statue.



LE 9 AOUT à AULLENE,  CEREMONIE  ET  CONFERENCE.

La statue du soldat de 14-18  qui était tombée du Monument aux Morts va être remise en place ce 9 août, après avoir été restaurée. Cette sculpture a une histoire très particulière : elle représente un Poilu du 173e R.I, Joseph Tomasini, qui a été fusillé pour l’Exemple en septembre 1914 et réhabilité en 1918.
Son Affaire était survenue durant une violente campagne de diffamation, aux accents xénophobes et anti-sudistes, contre les soldats corses et provençaux du XVe Corps, accusés d’avoir fait échouer l’offensive française lancée à cette époque !
En 2014, à l’initiative de la famille du Capitaine Joseph Lucchini, une plaque en l’honneur du jeune martyr d’Auddè avait été apposée sur le Monument aux Morts par le Maire du village, Pierre Castellani.

Ce 9 août 2019, le retour de ce soldat sur son socle donnera lieu à partir de 17h devant l’édifice, puis dans la salle communale, à une nouvelle cérémonie municipale à la hauteur de sa dimension symbolique.

Jean-Marc Schiappa, Président de l’Institut de Recherche et d’étude de la Libre-Pensée, originaire de Serra di Scupamena et de Sotta, tiendra une conférence sur la mémoire des Fusillés pour son Association, qui est l’un des piliers de la revendication pour la Réhabilitation de ces soldats. 
Tous les villages insulaires ayant eu un de leurs fils fusillés, ainsi que les diverses Associations qui œuvrent pour leur réhabilitation, réclamée aussi depuis 2011 par l’Assemblée de Corse, feront l’objet d’un rappel historique par une autre intervenante.
Un débat suivra. Deux chants emblématiques de 14-18, dont l’un traduit en corse pour la première fois, accompagneront cet hommage.
A 19h, un Buffet très convivial réunira les participants dans la salle communale. Tous ceux qui sont concernés par la question des Fusillés pour l’Exemple et par l’impact de 14-18 en Corse, sont conviés à Auddè, ce 9 août.
Jackie Poggioli.