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vendredi 7 mai 2021

[Nouvelles][Presse] FR3 Corse Via Stella > Documentaire " Partigiana " > Eugénie Rosellini résistante déportée.

 

La réalisatrice Jackie Poggioli, grâce à des documents inédits et des interviews exclusives, revient sur le destin exceptionnel de la Résistante corse Eugénie Rosellini, qui a défié la Gestapo de Lyon et le sinistre Klaus Barbie.

"Partigiana"
Réalisé par Jackie Poggioli pour la collection Ghjenti.

À voir ce vendredi 7 mai à 20h45 sur ViaStella. 

La Résistante corse Eugénie Rosellini a fait partie de ceux qui ont défié la Gestapo de Lyon et le sinistre Klaus Barbie. Elle était agent de liaison du Comité Militaire de la Zone Sud, une instance particulièrement exposée des FTP, les légendaires Francs-tireurs et Partisans. C’est la seule combattante insulaire de l’Armée des Ombres qui avait de jeunes enfants et a fait le choix de la clandestinité totale, l’obligeant pour des raisons de sécurité à se séparer de sa famille. Arrêtée le 14 mai 1944 dans le cadre d’une vaste rafle organisée par Klaus Barbie, elle a été incarcérée à Montluc et au siège lyonnais de la Gestapo, puis déportée à Ravensbrück et Watenstedt.

 


 

 Grâce à son dossier, retrouvé dans les archives du Service Historique de la Défense, Jackie Poggioli a pu faire la lumière sur cette figure féminine méconnue de la lutte contre l’Occupant, dont les pseudos ont contribué à brouiller l’identité dans les listings de déportation ainsi que dans divers ouvrages et articles consacrés à la Seconde Guerre mondiale et à Klaus Barbie.

Appuyé sur des documents inédits - dont certains écrits personnels de la Résistante - et sur les interviews de ses enfants, le documentaire intitulé "Partigiana" retrace le parcours de cette héroïne discrète, décédée en 2011 et dont le témoignage n’a jamais été enregistré. Eugénie Rosellini, née Rugani, est inhumée à Pinu, son village du Cap Corse où elle avait vu le jour en 1915.

samedi 26 octobre 2019

[Presse] Aullène > Les fusillés pour l'exemple > Publication Nutizié Nustrale.

Publication de ce jour sur le site: Nutizie-nustrale.




Fusillés pour l’exemple
FUSILLES CORSES : D’AULLENE A L’ASSEMBLEE DE CORSE
L’Assemblée de Corse a voté à l’unanimité le 24 octobre une résolution proclamant solennellement, au nom des élus de cette institution, la réhabilitation des fusillés pour l’exemple insulaires de 14-18, et corrélant cette proclamation à une Motion, votée en 2011 par ce même cénacle, qui avait réclamé auprès de l’Etat cette même mesure, incluant tous les soldats exécutés durant la Première Guerre, qu’ils soient originaires de la Métropole, de l’Outre-Mer ou de l’Empire colonial français.
Cette résolution a été présentée par Gilles Simeoni. Le Président de l’Exécutif a précisé que les éléments d’information concernant cette résolution avaient pour base le documentaire de Jackie Poggioli, Fucilati in prima linia, réalisé en 2011 et produit par France3Corse Via Stella.
Si la Motion votée en 2011 demandait la réhabilitation des soldats fusillés, la Résolution de 2019 va bien plus loin : prenant acte de l’absence de réponse faite à l’époque par l’Etat à l’Assemblée de Corse, puis du refus exprimé en 2014 par les Autorités de toute réhabilitation collective ou au cas par cas, les élus insulaires ont décidé d’acter cette mesure à l’échelle locale, en espérant qu’elle ouvre la porte à des initiatives similaires dans les diverses régions de l’Hexagone.
Une réhabilitation à laquelle la France n’a pas encore consenti pour l’heure, à l’inverse de pays, tels le Canada, pour tous ses fusillés, au-delà des Corses, durant cette terrible boucherie
Ce vote a été suivi de la projection du très beau court-métrage, Aiò Zitelli, qui, après avoir été présenté dans divers festivals en Corse, et au plan international, vient d’obtenir, entre autres prix internationaux, une distinction prestigieuse, celle du meilleur film international (Antonioni Award), dans la catégorie court-métrage au Blow-Up de Chicago, aux États-Unis. Déjà primé en Russie, en Amérique-du-Sud, dans le New Jersey, le film est actuellement en finale dans des festivals en Italie et en Roumanie.
Aiò Zitelli est un film bilingue réalisé par Jean-Marie Antonini, co-écrit avec Frédéric Bertocchini, auteur de la bande dessinée du même nom. Ce dernier raconte l'histoire d'un instituteur, Casalta, formidablement interprété à l'écran par le comédien Jean-Philippe Ricci, et celle d'un jeune poilu corse, Joseph Gabrielli, (interprété par Antonu-Maria Mela), accusé de désertion devant l'ennemi, en 1915.
Aiò Zitelli sera prochainement en compétition en finale des Hollywood International Moving Pictures Film, à Los Angeles. En cas de succès, il s'agirait alors d'une véritable consécration pour un film corse.
Aiò Zitelli ! 1ère Guerre mondiale, (1914-1918)
L'histoire de ce court métrage se passe en 1915, en pleine guerre des tranchées. Lucien, poilu d’origine corse, remet en question son obéissance à l’armée française après la condamnation à mort de son ami et compatriote, sacrifié sur l’autel de la bêtise humaine.
La genèse de ce court métrage remonte au visionnage d’un documentaire télévisuel de Jackie Poggioli, « Fucilati in prima ligna » sur France 3-Via Stella, en 2011. La journaliste mettait en exergue plusieurs dossiers de Poilus Corse fusillés pour l’exemple, et leur histoire, durant la 1ère Guerre Mondiale. Parmi ces différent cas, l’authentique et dramatique histoire du jeune soldat Joseph Gabrielli. Cette histoire dramatique était aussi traitée dans la bande dessinée de l’auteur Fréderic Bertocchini « AÏO ZITELLI – Tome1 », (histoires brèves de poilus corses durant la grande guerre), publiée en 2014.
Le réalisateur Jean-Marie Antonini s’étant rapproché de l’auteur de la BD, Fréderic Bertocchini ensemble ils ont décidé de collaborer autour de cette histoire forte et écrire le scénario d'Aiò Zitelli"..`







jeudi 28 février 2019

[Nouvelles][Presse] Aullène & Monacia d'Aullène & Levie > Reportage Débat > Maria De Peretti, Déportée et martyr >Salle des fêtes de Levie > Par Jackie Poggioli.


         

Levie le 19 février 2019
 
"La bibliothèque Livia Via" reçoit, le samedi 2 mars, 15h00, à la Salle des fêtes de Levie, la réalisatrice

Jackie Poggioli

qui nous présentera une projection suivie d’un débat :

Maria de Peretti
Déportée et martyr



C’est avec le documentaire de Jackie Poggioli, produit par ViaStella en 2015, que le destin héroïque de Maria de Peretti est véritablement sorti de l’ombre, preuves à l’appui, en même temps que celui des autres femmes corses Résistantes et déportées.
Ce film, qui a fait l’objet d’une projection à l’Assemblée Nationale, est basé sur des archives inédites retrouvées par la réalisatrice dans les fonds du Service Historique de la Défense. Ces dossiers soulignent la spécificité du sort de Maria de Peretti, à ce jour la seule Résistante corse officiellement reconnue à avoir été assassinée dans une chambre à gaz. L’autre grande figure de la Résistance insulaire, Danielle Casanova, a péri du typhus contracté à Auschwitz en soignant ses camarades. Le second fait marquant concernant la fin tragique de Maria de Peretti réside dans sa décision d’accompagner jusqu’au sacrifice ultime une autre détenue de Ravensbrück. C’est le 15 mars 1945 qu’a disparu cette Combattante de l’Armée des ombres, née en 1902 à Conca mais originaire de Livia.

Le reportage de quinze minutes qui lui est consacré, tiré du documentaire initial, sera suivi par un débat en présence de la réalisatrice. Au-delà de Maria de Peretti, ce sera l’occasion d’évoquer la Résistance insulaire, notamment celle de l’Alta Rocca qui en fut l’un des hauts-lieux et d’où étaient originaires deux autres femmes déportées ainsi que de nombreux hommes.



Nous espérons vous compter parmi nous pour cet hommage rendu à une héroïque figure corse de la Résistance.

Pour Livìa Vìa,
José Pietri,
06 78 16 07 92


mercredi 9 mai 2018

[Presse] Aullène & Monacia d'Aullène > Jackie Poggioli > Documentaire "La Corse et les fils d'Isarël".

Vendredi 11 mai 2018, dans le magazine "Ghjenti" de la chaine Via Stella Fr3 Corse...

Synopsis

Ghjenti
En langue corse. A l'occasion du 70e anniversaire de l'Etat hébreu, Jackie Poggioli retrace dans ce documentaire la fondation de la communauté juive corse en 1916 et fait la lumière sur les opérations de soutien à la création d'Israël ayant transité par l'île en 1948.

vendredi 17 juin 2016

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Documentaire reportage FR3 Corse Via Stella > Le Temple protestant.

Samedi 18 juin 2016, dans le cadre du journal télévisé "Corsica sera", diffusé à 19h00 sur le canal Via Stella, il sera proposé un petit reportage documentaire de quelques minutes sur le Temple protestant d'Aullène. Il y sera question de son histoire......

vendredi 3 juin 2016

[Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Documentaire "Malastoria", > Avant première.





SALLE COMBLE POUR L’AVANT-PREMIERE DE MALASTORIA   
Le Cinéma l’Ellipse a été investi par le public bien avant l’heure de la projection, pour l’avant-première de Malastoria, le nouveau documentaire de Jackie Poggioli. De quoi donner des sueurs froides au directeur de l’établissement, inquiet de devoir refouler des spectateurs ! La salle était effectivement comble quand le rideau s’est levé. Il y avait pourtant beaucoup de concurrence, le mercredi étant le jour de sortie des films et le programme étant alléchant. Comme ses réalisations précédentes, la nouvelle production de Jackie Poggioli a fait mouche, alliant rigueur et émotion dans le traitement d’un sujet sensible.  La projection a été suivie par un débat très riche, portant sur diverses questions liées au dossier des militants nationalistes incarcérés et poursuivis. Outre de nombreuses familles de prisonniers et les responsables de l’Associu Sulidarità, on pouvait noter dans l’assistance, où se côtoyaient toutes les générations, la présence de militants connus comme anonymes ainsi que diverses personnalités. Parmi elles, Gilles Simeoni, Jean-Guy Talamoni, le bâtonnier d’Ajaccio Jean-François Casalta, l’avocate et élue territoriale Laura Maria Poli, Edmond Simeoni, Pierrot Poggioli, Paul-Félix Benedetti, fondateur du Rinnovu Naziunale, et André Paccou, responsable de la LDH. Après une première diffusion sur l’Antenne de France3Corse, le vendredi 3 juin, à 20h50, le documentaire fera l’objet de plusieurs rediffusions, alternativement en version française et en corse. Il sera visible sur Internet, en replay, durant une dizaine de jours, à compter du 4 juin.

[Presse][Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Documentaire Malastoria.


Pour avoir eu le bonheur de découvrir en avant première ce documentaire, au delà de toutes idées politiques, je vous invite à voir ce film. Il est très poignant et même parfois violent au plan sentimental et humain.  Comme à son habitude, Jackie nous entraine à la frontière du mal et du bien où la justice ne triomphe pas toujours. Compliments pour cette nouvelle réalisation.


mardi 31 mai 2016

[Presse][Nouvelles] Aullène & Monacia d'Aullène > Documentaire MALASTORIA, de Jackie POGGIOLI.

Vendredi 03 juin 2016 à 20h50, sur Via Stella, sera diffusé le nouveau documentaire de Jackie POGGIOLI, "Malastoria".




samedi 12 mars 2016

[Nouvelles] Aullène & Ajaccio & Corse > Journée Internationale de la Femme > Assemblée de Corse.





         L’Assemblée de Corse et les Femmes
C’est un acte politique fort que les deux Présidents de l’Assemblée de Corse ont accompli, ce 8 mars. Ils ont tenu à célébrer la Journée Internationale de la Femme de façon totalement inédite, dans ce lieu le plus représentatif du Pouvoir politique insulaire. Et cet hommage, ils ont choisi de le faire en s’appuyant sur un documentaire en langue corse, produit par ViaStella, consacré à des Résistantes insulaires Déportées. C’est un choix doublement symbolique.
 La longue mise au ban du Corse, qui était la langue maternelle des héroïnes évoquées dans ce film, renvoie en effet comme un écho troublant à leur oubli à elles. Le choix de rappeler leurs parcours réveille de fait le souvenir de générations d’ombres féminines qui ont fait la Corse mais qui gisent pourtant, sans nom et sans visage, dans les ténèbres de l’Histoire.
L’effacement des Femmes, dans la représentation mémorielle insulaire, est une évidence trop souvent ignorée ou niée, alors même qu’elle crève les yeux : en témoigne -entre autres exemples- leur absence totale dans la Statuaire civile corse, érigée dans l’espace public, qu’elle soit d’ailleurs d’inspiration corsiste, bonapartiste, jacobine, républicaine. Aucune effigie de femme sur nos places, aux côtés de Sambucucciu, Vincentellu d’Istria, Sampieru, Napoléon et ses frères, les maréchaux de l’Empire, les soldats et  Généraux corses des Armées de la République, les Résistants de la Seconde Guerre ! Un Panthéon symbolique, uniquement viril, comme on le voit. Aux oubliettes, même les quelques héroïnes du XVIIIe qui avaient pourtant réussi à marquer la mémoire collective, Maria Gentile, Faustina Gaffori, Rusanna Serpentini, A Monaca Rivarola. Aux oubliettes toutes leurs congénères, y compris les Résistantes et Déportées du XXe siècle. Le buste de Danielle Casanova, la seule héroïne rappelée dans la pierre, n’est pas érigé dans l’espace public, mais dans une aire privée et funéraire : son tombeau, perdu dans le maquis de Piana.
L’unique représentation féminine qui se dresse sur nos Places publiques -en-dehors de la Madona, de l’allégorie de Marianne et de celle de …la Pudeur (!) -c’est l’image de la Mère des soldats de 14, montrant à ses fils le chemin à suivre : celui d’une mort forcément glorieuse, au Champ d’honneur -dans l’enfer des Tranchées. Comme si c’était celui-là -si tant est qu’il ait existé !- le plus beau rôle des Femmes corses dans l’Histoire, le seul qui mériterait d’être gravé dans le marbre.
A l’opposé de cette terrifiante vision, façonnée par  le discours dominant, celle d’une Mère sacrificatrice de ses enfants mâles, au nom d’un Pouvoir Supérieur, et celle d’une Donna corsa qui ne participerait de fait à l’Histoire qu’à travers les hommes de sa lignée, les Résistantes insulaires déportées racontent une tout autre mémoire. Celle de Femmes engagées contre un Ordre barbare, pas seulement comme mères, ou épouses/ filles / sœurs, mais comme des êtres libres de toute tutelle, majeurs, même à cette époque où l’Etat français ne leur avait pas encore octroyé le droit de vote, où elles n’étaient pas considérées comme des citoyennes à part entière.
A l’heure où les Droits des Femmes sont toujours niés ou remis en question dans de nombreux pays, et où la Corse est secouée par des vents mauvais, oui, il fallait plus que jamais rappeler le souvenir de ces Combattantes de la Liberté, si oubliées des Commémorations insulaires de 1943 et de 1945. Il fallait rendre publiquement hommage à ces Femmes de l’Ombre, qui ont lutté contre le fascisme, celui de l’Occupant, mais également celui de l’Etat français pétainiste.
Merci à Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni d’avoir remis ces Résistantes déportées au cœur du débat, ce 8 Mars, dans cette Assemblée où bat le pouls de la démocratie corse.
Jackie Poggioli