mercredi 29 juillet 2009

[divers] Vague à l'âme

Ce matin, les fumeroles sont nettement moins nombreuses et tout est désolation.

Hier soir, nous sommes allés arpenter quelques uns de nos coins favoris à la campagne.

Un cauchemar éveillé. Silencieux. Désespérément silencieux. Pas un son. Plus de crépitement d'insectes, aucun frôlement de petits mammifères, pas de bruissement d'ailes. Rien. Silence de mort. Le sol réduit en fine poussière par l'intense chaleur du feu, prêt à descendre la pente avec la première goutte de pluie. Les combes nues, exposées au regard ; elles n'ont plus de secret, plus de trésor à cacher. Règne sur ce vaste domaine devenu muet une odeur d'encens mâle. Fin de la cérémonie.

Et demain ?

Tout en haut d'une crête, il y avait une petite fourmi, minuscule chose en mouvement parmi les débris inertes. Et un peu plus loin, frémissait une élégante toile toute neuve d'orbitèle. La vie. Ténue, fragile.

La végétation va repousser, les animaux vont revenir. La vie est ainsi, faite de cycles. Une vaste forêt détruite. Peccadille. Dans de nombreux millions de cycles, le soleil s'effondrera sur lui-même, entraînant la mort de tout le système.

Faut-il pour autant tout laisser faire ?

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